Fondée en 1862, la Fonderie Léonard Giot est initialement spécialisée dans la chaudronnerie du cuivre, puis se tourne progressivement
vers le travail de la fonte, d’aciers et d’aciers spéciaux (au chrome et manganèse). Toutes les étapes nécessaires à la fabrication des
métaux étaient rassemblées sur ce site.
Progressivement, une partie du site connaitra de nouvelles affections avec, par exemple, une usine de construction automobile, une société
active dans le domaine de l’électricité ou encore un centre de distribution brassicole.
La fonderie cessera toute activité en 1978, tandis que le centre de distribution brassicole cessera d’exister en 2000. Depuis, le site a
été abandonné tel quel.
En 2004, les autorités s’intéressent au site pour enfin le dépolluer. Ce qui signifie malheureusement que tous les bâtiments seront bientôt
démolis. Seule une partie de la façade devrait être conservée.
La belle façade de la fonderie, donnant sur la rue de Châtelet.
Guidé par les gosses du coin, je me risque à pénétrer dans la Fonderie Giot.
Ce terrain est facilement accessible, les maisons à l’arrière-plan sont habitées.
Sur le terrain vague, on retrouve (entre les déchets et les crasses) des tubes en aciers. Probablement des sondages mesurant la pollution des sols.
La « Tour Noire », rue de la Fonderie.
Le fait que ces murs soient encore debout tient du miracle.
A l’intérieur de la « Tour Noire », avec au fond ce qui était autrefois un ascenseur.
A travers un mur éventré. Ayant l’intention d’y pénétrer, les gamins me l’ont fortement déconseillé.
Les maisons abandonnées de la rue de Châtelet.
Un vieux luminaire des années 50 posée sur une maison au pied de la « Tour Noire ».
Terrain de jeux improvisé dans la rue de la Fonderie. Derrière le mur, des tonnes de déchets. Fin de visite.
Faite en 2005 :)
https://pakal.org/reportages/urbex-fonderie-leonard-giot/
Jolies photos !
Je regrette encore aujourd'hui de ne pas être entré dans les différents bâtiments.