En cette belle journée bien froide, visite d’un lieu méconnu, et pour cause, puisqu’il est désaffecté les années 50. Le tunnel a
été creusé à la fin du XIXe siècle lors de la mise au gabarit de 70 à 300 tonnes du canal reliant deux grandes villes du pays,
canal ouvert dans la première moitié du XIXe siècle.
Mesurant un peu plus d’un kilomètre, il franchit la ligne de partage des eaux entre l’Escaut et la Meuse. Plutôt que de créer un long
tunnel, une tranchée aurait pu être creusée mais cette solution n’a pas eu les grâces des ingénieurs à l’époque. Il faut dire que le
sous-sol peu stable aurait pu générer des accidents à l’époque. C’est pourtant la solution de la tranchée qui sera retenue dans les
années dans les années 1950, lors du passage au gabarit de 1.350 tonnes.
Comme quoi...
Depuis l’ouverture du nouveau canal à quelques dizaines de mètres, le tunnel a été complètement désaffecté. Si son portail nord est encore facilement accessible, le sud lui se retrouve sans débouché, tout au fond d’une fosse. L’accès à ce portail sud étant tellement facile que je me suis payé une double chute en y accédant. Un grand moment bien boueux
L’intérieur du tunnel offre un spectacle étonnant. Mais puisque que notre visite s’est déroulée en pleine période d’hibernation des
locataires du tunnel, nous nous sommes contentés de visiter les tous premiers mètres. Hors de question d’aller déranger les
habitant du tunnel.
Une exploration plus approfondie sera envisageable à la belle saison.
Le canal Bruxelles-Charleroi.
Le long de la Sambre.
Un site bien connu.
Un pont-levis datant de 1888.
Ce canal est encore rarement utilisé.
Une écluse à moitié comblée.
L’objectif est en vue.
L’entrée du Tunnel de Godarville, inutilisé depuis 1958.
Pour ne pas déranger les habitants des lieux, nous nous aventurons seulement sur les premiers mètres du tunnel.
Hors de question d’aller plus loin aujourd’hui.
Un retour avec du matériel d’éclairage et à la belle saison est d’ores et déjà prévu.
Dernière photo. Nous ressortons très rapidement.
Qu’il doit être agréable de vivre là. Autre chose que dans cette sinistre ville de Mouscron...
Mauvaise idée que de descendre...
Je l’avais dit ! Cette photo m’a valu deux lourdes chutes.
Le nouveau canal. Le volumes des terres déblayées est gigantesque.
Un vieux pont enjambant l’ancien canal, désormais remblayé.
Aujourd’hui, il n’en reste qu’un petit ruisseau. Fin d’excursion.
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