Chouette, un château déglingué que personne ne semble connaitre !
Je me creusais déjà la tête pour lui trouver un beau petit nom lorsque la pièce tomba et que je réalisai que j'étais
dans un spot fort connu. Déception, dépression, envie de meurtre et de pendaison et tout le tremblement. Snif. Et merde...
Cette petite et relative déconvenue s'explique facilement.
Tout d'abord, je tombe tout à fait par hasard sur un article de presse racontant la triste histoire du manoir visité
aujourd'hui. Je note l'adresse (qui restera oubliée pendant près de deux ans) et c'est toujours grâce au même hasard
que je me retrouve en ce jour au milieu des plafonds et murs défoncés de ce beau château.
Ensuite, ne regardant jamais des photos des lieux déjà explorés (pour ménager un minimum de surprise lors de mes visites),
j'ignorais totalement ce que j'allais trouver sur place. Une mise en scène et un bouquin au titre évocateur me feront vite
comprendre que je n'étais pas le premier à laisser trainer son trépied ici.
Enfin, je savais que le Château Congo trainait dans les parages, mais sans savoir où exactement. En consultant rapidement
Internet, je vis les mêmes photos que je venais de faire. Enfer & damnation. Re-snif.
Soit.
Je ne suis certes pas le premier à venir ici (et peu importe finalement), mais peut-être bien le dernier. Et cela me désole.
Une fois n'est pas coutume, l'état déplorable du bâtiment est causé par le propriétaire lui-même. N'ayant aucun scrupule,
celui-ci ne se gêne pas pour démembrer le château et ainsi revendre tout ce qui peut l'être. La commune fait bien mine de
s'inquiéter de l'avenir du site, mais il semble déjà être bien trop tard. A l'intérieur, il ne reste plus que quelques
pièces d'accessibles (ne parlons même pas des étages...) et des effondrements sont à voir un peu partout. Encore quelques
rudes hivers et le Château Congo ne sera plus.
Visite en compagnie de Marie-Eve.
L’aspect général du château : du brol et des dégâts partout.
Rien ne résiste à la cupidité du proprio. Pas même le plancher.
Ce qui reste de l’entrée principale.
L’absence totale d’entretient n’arrangeant rien à l’affaire...
L’ultime pièce présentant encore un visage digne.
La pièce d’à côté est déjà moins reluisante.
On s’assoit quelques minutes, on profite du spectacle et on repart.
Soyez le premier & devenez quelqu’un de bien • Be the first & become a good person