Le charbonnage du Gouffre est l'un des rares carreaux de mine à avoir résisté aux bulldozers, bien que le châssis à molette
et tous les vestiges miniers aient disparus depuis longtemps.
Exploitation relativement récente, elle ouvre en 1916 et fermera ses portes en 1969. D'une belle unité architecturale,
les bâtiments sont construits sur une structure en béton avec remplissage de briques.
L'état est certes peu reluisant, mais après un long abandon et après avoir passé entre les mains
de propriétaires peu scrupuleux, comment s'en étonner ? Ayant été reconverti en zoo entre 1979 et 1982,
puis comme casse de voitures et enfin en tant que dépôt de carcasses d'animaux sacrifiés pour une coutume
barbare, le Gouffre a bien souffert mais est toujours debout.
Pour combien de temps encore ?
La visite a été faite en deux temps.
Si la première visite en solo était d'un calme presque inquiétant, la seconde fût plus... spéciale.
Nous n'étions pas seuls sur le site : un club de photographes occupait déjà l'espace mais ceux-ci n'étaient pas des
explorateurs. La moyenne d'âge devait friser les 65 ans tandis que les modèles auraient pu être leurs petits-enfants.
Ces demoiselles n'étaient pas non plus très habillées...
Nous sommes repartis assez rapidement.
Au bord du Gouffre...
Ici, il ne reste plus que le squelette du bâtiment.
Le bâtiment de droite abritait la machine d’extraction.
D’autres bâtiments s’élevaient ici.
Une passerelle débutait ici. Elle s’est depuis effondrée.
La pierre volante.
Bâtiment de la recette, où les berlines déversaient le charbon.
Vestige du zoo ?
Probablement une lanterne qui était fixée aux berlines.
Travail à la chaine...
Sortons du Gouffre...
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