Aux frontières de la folie... et de l’oubli.
Isolé de la ville, cet ancien asile pour femmes a fermé ses portes il y a déjà bien longtemps.
Ouvert aux quatre vents, ses entrailles ne sont plus que ruine et désolation.
Son organisation intérieure ne suit aucune logique : des chambres de toute taille, une succession de grandes salles
dont la fonction m’échappe, aucune protection particulière contre l’évasion (nous sommes tout de même dans un asile),
etc. Après tout, un lieu qui abrite la folie ne peut-il pas être lui-même un peu fou ?
Alors que la visite débutait, une femme sortit de nulle part. Sensation garantie ! Ce n’était pas une exploratrice !
Elle errait là, en pantoufles, parmi les décombres de ce qui fût peut-être son ancien lieu de vie.
Dans les combles, autre surprise de taille. Je n’en dirai pas plus ici, les images sont suffisamment explicites.
Il s’agit de ma première sortie d’exploration urbaine depuis environ 13 ans. Cela fait bizarre mais ce fût agréable de retrouver de
telles sensations
Mes précédentes visites remontent déjà au siècle dernierNote1.
Les indispensables.
Journée portes ouvertes.
Les ultimes rideaux de l’asile.
Les archives.
Les fenêtres aux araignées.
Le mur lépreux.
Parfait pour un repos salvateur.
La verrière éventrée.
Déliquescence…
Décadence...
Seules quelques rares portes ont réussi à garder leur secret intact.
Dans les combles.
Dans l’antre du diable.
Quand la folie côtoie le satanisme.
Retour à la « normalité ».
La nature veut reprendre possession du lieu.
Les derniers tubes néon intacts.
Vue sur l’aile encore occupée.
Quittons ce lieu maudit…
ça fait froid dans le dos en regardant toutes ses photos, on se croirait dans un bon vieux film d'épouvante.
Tout à fait.
Surtout qu'on a eu droit aux effets spéciaux !