Je ne parlerai pas de politique ici.
Bien que cette manifestation fût apolitique, le petit monde de nos chers représentants (ce mot a-t-il encore une signification ?)
était plus qu’omniprésent aujourd’hui.
Et heureusement qu’aucune « élite » ne s’est montrée aujourd’hui. La tentative de récupération aurait été manifeste (sans jeu de mot).
Malgré tout, un parti situé tout à gauche de l’échiquier politique était tout de même présent face à la Gare du Nord. Pas bien grave...
L’imposant cortège (de 34.000 à 45.000 personnesNote1 selon diverses sources) s’est
donc mis en branle dans le Quartier Nord afin de rejoindre l’esplanade du Cinquantenaire.
Sur les quelques quarte kilomètres du parcours, les maîtres-mots étaient convivialité, solidarité et imagination. Les nombreuses pancartes à
vocation humoristique en sont la preuve, sans oublier les déguisements.
N’oublions pas non plus un soupçon de nationalisme. De bon nationalisme s’entend. En ce 23 janvier, c’était l’une des trop rares occasions
où l’on sentait ce pays vibrer.
Un chant du cygne ? Je n’ose y croire...
La fête fût tout de même gâchée par une dizaine d’activistes du TAKNote2 (à partir
de la photo 76). Ces connardsNote3 attendaient gentiment le cortège à hauteur du
bâtiment Charlemagne, rue de la Loi.
Les esprits s’échauffèrent assez vite, et une altercation assez musclée eut vite lieu. Mais heureusement à l’écart des manifestants.
Le TAK ne respectant même pas les nombreux enfants présents aujourd’hui, il est grand temps qu’ils gagent enfin leur unique place : la prison !
Cinq d’entre-eux seront placés en garde-à-vue.
Juste après cet incident déplorable, peut-être l’image à retenir (photo 94) : un manifestant brandissant un drapeau flamingant (et
pas flamand, j’insiste !) déchiré par l’empoignade.
D’ordinaire, c’est le TAK qui crache sur tout ce qui est noir-jaune-rouge. Pour une fois, les rôles sont inversés.
Après cet incident déplorable, la bonne humeur fût vite de retour.
La manifestation était organisée par Thomas Royberghs, Felix De Clerck, Simon Vandereecken, Alex Hermans et Thomas Decreus, cinq étudiants.
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