Retour au canal délaissé.
Après les diverses tempêtes de neige, le pays a aussi été gratifié d’un épais brouillard. Le genre de climat hostile qui
me va comme un gant.
Encore plus désert et froid que lors de mes premières visitesNote1,
le site prend aujourd’hui des airs mystérieux, voire inquiétants.
Les seules personnes rencontrées là-bas s’apprêtaient à pénétrer sur l’ancien site
minierNote2 déjà présent dans la première galerie, sous la bonne garde d’un
représentant de la SPAQuENote3... Demandant si je pouvais me joindre au petit
groupe afin de shooter l’intérieur du carreau, un « non » m’a été non-cordialement
adresséNote4.
C’est que l’on ne se mêle pas des affaires de la SPAQuE.
Le ponton s’enfonce dans la brume.
Le hangar sur rail.
La glace s’amuse à dessiner des cercles à la surface du canal.
L’écluse de Pommerœul, à peine décelable, depuis l’extrémité du ponton.
La main courante, seule obstacle à une chute fatale dans l’eau glaciale.
Le pont du chemin de fer, en bas de l’écluse, drapé de son voile hivernal.
Une bouée, figée dans la glace.
Quelques clichés de la mine des Sartis, après le refus du représentant de la SPAQuE.
Mine des Sartis.
Les marbres encadrant jadis l’entrée ont été arrachés sans vergogne.
Fronton du plus grands des bâtiments. Construits au lendemain de la Première Guerre Mondiale, on croyait encore qu’une longue période de paix commençait...
Le canal, vers l’écluse d’Hensies.
La mine fantomatique des Sartis s’enfonçant définitivement dans le brouillard...
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