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Plateau du Heysel. La construction du Grand Palais (de Joseph Van Neck) débute en 1930. Conçu comme le nouveau complexe d'exposition de Bruxelles, en remplacement du Cinquantenaire.

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D'une superficie de 14.000 m², ils constituent pour l’époque une véritable prouesse technique.

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Le Palais du Centenaire servira de cadre à l’Exposition Universelle de 1935.

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Ces façades seront masquées pour l'Expo'58. Elles devaient sembler trop rétrogrades face à l'exubérance de 1958.

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L'Atomium Conçu par André Waterkeyn (Fabrimetal) et érigé par André et Jean Polack pour l'Expo'58.

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Il ne devait rester que 6 mois, le temps de l'exposition, mais sa popularité aux yeux des bruxellois l'aura sauvé.

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Il représente une maille élémentaire du cristal de fer agrandie 165 milliards de fois.

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Composé de 9 sphères (le nombre de provinces belges à l'époque) de 18 mètres de diamètre, reliées par des tubes de 29 mètres de longueur.

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Ses escalators sont parmi les plus longs d'Europe (jusque 35 mètres) et son ascenseur est le plus rapide du continent.

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Laissé sans grand entretient pendant 40 ans, une vigoureuse rénovation commença en 2001 pour s'achever en 2006.

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102 mètres de hauteur et un restaurant panoramique à son sommet. En 2005, la sphère supérieure sera nommée "Sphère Waterkeyn", en hommage au père de l'Atomium, décédé la même année.

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Adolphe Max (1869-1939). Initiateur de la construction du Palais des Beaux-Arts et de l'organisation de l'Exposition Universelle en 1935.

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La Basilique Nationale du Sacré-Cœur.

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Léopold II voulait offrir à la Belgique un panthéon à la hauteur de ses ambitions. Mais la noblesse catholique ne voyait pas ce projet laïc d'un bon œil. Il se ravisa et commanda une basilique néo-gothique à sept clochers...

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... dont la première pierre a été scellée en 1905. Mais le roi n’en eut pas le temps et meurt en 1909. Le projet est abandonné.

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Les travaux ne reprirent qu’en 1926 dans un style bien moins conventionnel que le projet de départ. Architecture néo-byzantine hybride sur un plan classique, elle ne sera achevée qu’en 1970.

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Cinquième plus grande église au monde, elle est visible de partout et accueille de temps à autre des expositions. C’est également ici que se tient le Te Deum célébré chaque année à l’occasion de la Fête du Roi (15 novembre).

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Hommage au Père Damien (1840-1889), consolateur des lépreux sur l’île d’Hawaii.

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Au sommet de la coupole A 50 mètres du sol et en regardant vers l'Avenue Charles-Quint.

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Le stade du Heysel et l’Atomium.

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Impossible de prendre assez de recul pour avoir la totalité de la coupole.

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Sous les arcades de la coupole.

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Les escaliers bruts de décoffrage de la coupole.

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La coupole, de l’intérieur cette fois.

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La coupole, dans son entièreté. Son sommet culmine à 88 mètres.

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Le Palais de la Nation. Edifié en 1783 selon les plans de Barnabé Guimard pour le Conseil souverain du Duché du Brabant.

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Il est depuis 1830 le siège du gouvernement national (puis fédéral depuis 1993). C'est ici que siègent la Chambres des Représentants et le Sénat de Belgique.

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Juste à côté, le 16 Rue de la Loi, cabinet du Premier Ministre.

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Les sculptures du Parc de Bruxelles. Les plus anciennes datent de 1670, les plus récentes de 1901.

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Elles proviennent, pour la plupart, du parc du château de Tervuren dont elles ont été déplacées au moment de la mort de son propriétaire, Charles de Lorraine.

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Les sujets vont de la mythologie grecque, en passant par des allégories des arts, sciences et industries, les empereurs romains ainsi que divers personnalités bruxelloises et belges.

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Le Palais des Académies (1823-1828), au bout de la Place des Palais.

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Le Palais Royal de Bruxelles. Il abrite les activités officielles du souverain belge. Il est né de la réunion de quatre hôtels particuliers du XVIIIe siècle.

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Il sera fortement réorganisé et agrandi sous Léopold II et a depuis le visage qu'on lui connait.

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La Place des Palais.

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Statue de Godefroid de Bouillon sur la Place Royale, inaugurée en août 1848.

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Le Place Royale a été construite sur les ruines du Palais du Coudenberg, incendié en 1731. Ce palais a été le siège du Duché du Brabant pendant près de 700 ans.

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Sous la place, on retrouve les vestiges de cet ancien palais, ainsi que l'ancienne Rue Isabelle, qui se retrouve, suite aux différents travaux de nivellement, sous la place actuelle.

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Le péristyle de l'église Saint-Jacques-sur-Coudenberg. Cette église n'a fait que remplacer un temple plus modeste présent à cet endroit depuis des temps immémoriaux.

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L'édifice fut conçu et exécuté pour être inclus dans l'ensemble architectural néoclassique que constitue la Place Royale.

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Vue sur le centre et le Mont des Arts depuis le Coudenberg. Au milieu, la tour de l’Hôtel de Ville.

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Dans l'autre axe, le Parc de Bruxelles et...

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... derrière, la perspective de la Rue de la Régence, avec en point de mire, le Palais de Justice.

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Sur la Place du Musée (derrière la Place Royale), le Palais de Charles de Lorraine (XVIIIe siècle).

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Dans la Rue de la Régence, la Cour des Comptes.

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L'arrière du Musée des Beaux-Arts...

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... et sa façade principale.

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L'église Notre-Dame du Sablon. Elle abrite la chapelle sépulcrale des Tours et Taxis, développeur au XVIe siècle de la poste entre la Belgique d'alors et l'Autriche.

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L'église est de style gothique flamboyant brabançon, construite au XVe siècle.

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A la fin du XIXe siècle, l'église était en très mauvais état, et une lourde restauration eue lieu (1878-1907).

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Une seconde restauration commença dans les années 70 et visait à nettoyer les façades, particulièrement exposées à la circulation automobile. Cette restauration touche (enfin) à sa fin.

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Gros plan sur le porche.

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Square du Petit Sablon, face à Notre-Dame. Erigé à la place d'un ancien cimetière, il a été dessiné par Henri Beyaert en 1880. Au centre, la statue des Comtes d’Egmont et de Hornes.

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Les Comtes d’Egmont et de Hornes ont été exécutés sur l'échafaud le 5 juin 1568 en raison de leur opposition à la tyrannie espagnole qui sévissait dans nos provinces.

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Point finale de la balade du jour : la Place Poelaert. C’est la plus vaste de la ville et domine celle-ci. Elle offre un magnifique panorama sur la ville basse, avec ici, l’église Saint-Augustin.

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L'église Notre-Dame-de-la-Chapelle. Une des plus anciennes de Bruxelles de style romano-gothique, avec sa curieuse flèche. On y trouve l'épitaphe du peintre Pieter Breughel l'Ancien et de son épouse.

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Et enfin la Tour du Midi (1967, 150 mètres de hauteur, 37 étages). Elle abrite les différents organismes s'occupant des pensions.

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Sur la place, le monument en l'honneur de l'infanterie belge.

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Une première vue sur le gigantesque Palais de Justice, œuvre de Joseph Poelaert (1817-1879).

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Une partie de la façade latérale. Si on doit donner un exemple d'éclectisme, le Palais de Justice en est un excellent exemple.

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Au pied du Palais de Justice. Une cinquantaine de ruelles et impasses mal famées disparaitront au profit de ce projet titanesque.

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Outre le fait que les plans auraient été détruits pour d’obscures raisons, ce palais est entouré de théories sur l’interprétation des symboles qui truffent ce bâtiment.

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Une vue du dôme, tout juste restauré. Bien des questions demeurent sur ce chantier qui a vu son budget dépasser les 50 millions de francs (ce qui équivalait à une année entière de travaux publics dans le royaume) pour une estimation initiale de 4 millions à peine.

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La démesure du chantier, et la liberté laissée à l'architecte d'outrepasser presque toutes les règles initialement imposées, reste un grand mystère.

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Lors de sa construction, il est le plus grand bâtiment du monde, malgré qu'il abrite essentiellement du vide. L’organisation intérieure est des plus chaotique et les tribunaux y sont logés de façon bien peu commode.

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Ce palais serait par ailleurs l'un des "passages" possibles vers la mythique Brüsel, ville fictive faisant partie de l’univers des Cités Obscures créé par François Schuiten et Benoît Peeters.

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Le palais serait construit sur des principes ésotériques. Une autre légende veut qu'Orson Wells voulu y tourner "Le Procès" et qu’Hitler fit faire des croquis de l’édifice dont il admirait la majesté.

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Par contre, l'expérience de Léon Foucault s’y déroula. La salle des pas perdus (sous le dôme) est particulièrement bien adaptée à cette expérience.

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A l'origine, une pyramide tronquée (symbole franc-maçon) devait coiffer l’édifice. Au cours du chantier, les plans changèrent une nouvelle fois et c’est finalement une coupole plus classique qui sera érigée.

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Poelaert s’éteindra avant la fin des travaux.

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Plusieurs volées d’escaliers qui ne mènent nulle part. L’architecte a voulu faire dans le monumentalisme, pas vraiment dans le pratique.

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Deux des lions qui gardent l’entrée. Et les échafaudages de la restauration. Elle est loin d’être terminée.

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Dernière vue sur la Rue de la Régence avec le magnifique Madou Plazza en toile de fond. Bye bye Bruxelles.