Première véritable sortie photo. Plutôt que de shooter ma ville, je préfère aller jusque Tournai.
En effet, cette dernière est légèrement plus attirante pour la photographie que Mouscron. Quoique... Une bien jolie ville mais qui laisse
cependant un goût amer.
La voiture y est omniprésente (jusque dans les moindres recoins, mis à part quelques rues piétonniers) et, bien qu'elle
s'autoproclame ville touristique, elle laisse son patrimoine historique (en particulier les édifices religieux) dans un
état plus qu'inquiétant (cf. l'église Sainte-Marguerite).
Une restauration de la cathédrale a enfin débuté mais il aura fallu une tornade et un sérieux risque d’effondrement pour
que les autorités se penchent enfin sur son cas.
Les armes de la ville de Tournai
Sinon, point de vue photographique proprement dit, j’ai encore de sacrés progrès à faire.
Il va peut-être être sage aussi de m’équiper d’un véritable appareil photo.
La façade principale de la cathédrale, Place de l'Évêché. L'élément le moins authentique de la cathédrale puisque modifié au XIIIe (fenêtre gothique), XVe (porche) et XIXe siècle (rosace en remplacement de la fenêtre gothique).
La Fausse Porte surmontée de la chapelle Saint-Vincent, qui relie la cathédrale au palais épiscopal.
Vitraux dans la chapelle Saint-Louis.
Les fouilles à l'entrée du transept.
Le transept. C'est ici qu'est apparu les premiers éléments gothiques dans la cathédrale.
Le jubé, œuvre de l'anversois Corneille "Floris" de Vriendt (1572).
Le collatéral droit du chœur, seule partie accessible depuis 1999.
L'entrée du chœur et ses échafaudages.
La nef romane (XIIe siècle).
Une structure simple mais harmonieuse.
Les vitraux gothiques datent pour la plupart du XIXe siècle.
Le chœur gothique (1243-1255), entièrement étançonné.
La structure qui permet au transept de resté debout.
Vestige de polychromie à la croisée du transept.
La rosace néogothique, conçue pour être en harmonie uniquement vue de l'intérieur. Son intégration dans la façade
extérieure laisse quelque peu à désirer.
La croisée culmine à 50 mètres de haut.
Au-dessus, la tour lanterne, la plus ancienne des cinq tours.
Le portail du Capitole. La galerie qui surplombe la porte depuis le XVIe siècle permettait au juge ecclésiastique
d'assister aux exécutions et châtiments.
L'extérieur de la nef, vue depuis le Vieux Marché aux Poteries.
La tour de la Treille, et à ses pieds, la chapelle Saint-Louis.
Le chœur et ses carcans métalliques.
De gauche à droite : la tour de la Treille, le transept et la tour Marie. Les quatre tours n'existaient pas dans le projet initial : il était prévu d'élever deux tours de part et d’autre de la façade principale, en plus de la tour-lanterne.
Le chevet du chœur. Ce chœur gothique a remplacé le chœur roman d’origine moins d’un siècle
après sa construction.
La tour Saint-Jean et l'accès au chantier de stabilisation.
Les chapelles latérales du chœur.
Un vestige du chœur roman ? Je n’ai jamais trouvé dans la littérature l’origine de ces vieux murs.
La tour Saint-Jean, le transept et la tour Brunin depuis la Place Paul-Émile Janson.
Sous les bâches, la Porte Mantille.
La nef, et devant, l'espace vide laissé par la démolition de la chapelle paroissiale Notre-Dame dans les années 50. Cette démolition s’avèrera néfaste pour la stabilité de la Tour Brunin et du transept.
La couronne de tours au-dessus du transept.
Le palais épiscopal.
Fragment roman du palais épiscopal (1146).
La partie renaissance du palais, Rue des Orfèvres. Cette partie a autrefois abrité les États du Tournaisis.
Toujours sur la Place de l'Évêché, l'Hôtel des Anciens Prêtres (1755-1760). On y trouvait avant la bibliothèque capitulaire dont les collections furent presque entièrement détruites lors des bombardements de mai 1940.
La Fausse Porte. Ce passage construit en hauteur fut édifié en 1198 à la demande de l'évêque Etienne d'Orléans.
Vue classique de la cathédrale depuis la Grand'Place.
Depuis la Place Reine Astrid cette fois.
Toujours sur la Place Reine Astrid : le conservatoire (dans un état lamentable) et le beffroi.
Doyen des beffrois de Belgique, son étage inférieur date du XIIe siècle. En 1294, il est rehaussé pour permettre aux
guetteurs de voir par-dessus le tout nouveau chœur de la cathédrale.
Rue Saint-Martin, l’entrée de l’ancienne abbaye, reconvertie de nos jours en Hôtel de Ville.
Le porche de l’Hôtel de Ville. A son sommet, le blason abbatial a été retiré pendant la Révolution française.
L’ancien palais abbatiale (1763), aujourd’hui devenu l’Hôtel de Ville. L'ancienne abbaye bénédictine Saint-Martin (fondée au XIe siècle) sera supprimée en 1797. La plupart des bâtiments, notamment l'église, seront détruits par les révolutionnaires.
Reconstitution du cloître gothique du XVe siècle. Seules les caves romanes du palais sont d’origine.
Le parc communal.
L'un des (peu fringuant) pavillons de l'Hôtel de Ville. Comme partout à Tournai, la voiture est omniprésente.
La Place Reine Astrid depuis l’Hôtel de Ville. Ce quartier a été entièrement reconstruit après les ravages de
la Seconde Guerre Mondiale.
Devant l’Hôtel de Ville, la statue du peintre tournaisien Louis Gallait (1810-1887) qui fut également
aquarelliste et graveur.
Le square est agrémenté de deux belles fontaines.
Vestige de la première enceinte communale (XIIe siècle) sur la Place Reine Astrid.
Cette place était autrefois occupée par le deuxième Hôtel de Ville de Tournai, la Halle des Consaux (démolie en 1818).
Changement de décor : la Tour Henri VIII. Vestige de la seconde enceinte communale (XIIIe siècle).
Elle abritait jadis le Musée d'Armes et d'Histoire Militaire.
Ses murs de six mètres d'épaisseur sont faits de pierre importée d'Angleterre. Tournai a été la seule ville de
Belgique sous occupation anglaise.
Le parc établit sur les anciennes douves de l'enceinte communale.
L'église Saint-Nicolas (XIIe siècle), un bon exemple de gothique scaldien.
La nef gothique, terminée avant 1213, est intéressante par ses colonnes à chapiteaux tournaisiens qui sont
considérés comme les premiers de la vallée de l'Escaut.
L'église renferme de belles boiseries Louis XIV et de nombreux ex-voto. L'Église Saint-Nicolas a été l'objet d'une restauration en 1982. Elle sert aujourd'hui de lieu d'expositions et devrait être réaffectée pour le culte orthodoxe.
L'église Sainte-Marguerite sur la Place de Lille. Ancienne église abbatiale, elle devint paroissiale en 1803.
Le début de la construction date du XIIIe siècle et se poursuit encore au milieu du XIVe siècle par la construction
de la tour.
Incendiée en 1723, on ne conserve de l'ancienne église que la tour, surmontée d'une nouvelle flèche à bulbe.
Le reste (dont le portail) est reconstruit en style néoclassique.
Si la tour a été restaurée en 1968 et le portail en 1998, le reste du temple a été laissé dans un
abandon total depuis 1965.
Le chœur, ou du moins ce qu'il en reste.
Avec l'église Sainte-Marie-Madeleine, elle est celle qui inquiète le plus par son état de "conservation".
La Ville de Tournai a un réel problème avec son patrimoine architectural.
Probablement la sacristie, dans la Rue As-Pois.
Vue de la toiture, par-dessus les maisons du Boulevard Bara...
... et ce qui devait arriver arriva : l'effondrement d'un pan entier de la toiture.
L'Escaut vers le Pont des Trous (1281-1304) faisant partie de la deuxième enceinte communale.
Le Pont de Fer, le bien nommé.
L'Escaut vers le Pont Notre-Dame.
L'église des Rédemptoristes (XIXe siècle, néo-roman), récemment désacralisée.
Des maisons classées sur les quais. Elles sont dans cet état pitoyable depuis des années.
L'Escaut et le Pont de Fer.
Le Pont-à-Pont.
La Passerelle Notre-Dame.
Le Pont Notre-Dame relevé, datant des années 50.
Une péniche file vers le nord. Bye bye Tournai.
Bonjour
Vos photos sont magnifiques, très lumineuses, et bien détaillées. Je souhaiterais en utiliser une, celle du pont de fer vu du dessous, dans mon site sur les ponts métalliques historiques belges. Voudriez-vous s'il vous plaît m'en donner l'autorisation? Bien sûr j'indiquerai l'origine de la photo.
Inutile de mentionner que mon travail est sans budget, sans but lucratif, et je ne puis donc pas vous "acheter" ce droit à utiliser votre photo.
Merci d'avance.
Bonsoir Marc,
Merci pour votre commentaire !
Mon site n'étant pas du tout non plus à but lucratif, je vous donne ma bénédiction pour utiliser cette photo. Et comme vous le dites, je demande seulement à ce que la source soit citée.
Votre site web est remarquable. Quel travail de bénédictin, chapeau !
Si vous voulez, je parle d'un autre pont métallique dans la même région sur cette page : Vieux canal
A partir de la 11ème photo, je décris brièvement le Pont Royal de Morlies.
Tournai, quelle belle ville, ça magnifique cathédrale en rénovation depuis des années ( et surement encore partit pour 20ans), sans parler du taux de chômage qui ferais tourner la tête a un alcolo. Et je parle même pas de tous ses Français qui viennent foutre le bordel le week end. Haaaa quel belle ville !
Trois ans plus tard, quel constat ?
Ce qui est sûr, c'est qu'avec Rudy, vous aurez encore de belles surprises