Devenue « the place to be » de l’urbex depuis qu’elle a défrayée la chronique il y a quelques temps, l’Église Bleue a pourtant failli disparaitre totalement. Heureusement, il n’en est rien et même si le bâtiment a souffert d’un violent incendie, l’église est toujours bien vaillante. C’est que durant les temps anciens, on construisait pour durer. Les choses ont un peu « évolué » depuis...
Datant du début du XVIIIe siècle, le monument a été rénové à la fin du XIXe siècle, tout en gardant une belle harmonie.
Perdant sa vocation religieuse il y a une dizaine d’année, l’endroit a été transformé en... lieu d’amusement. Même si l’on peut
regretter cette réaffection, on peut se consoler que l’église ait conserver son mobilier et sa décoration.
Reste à voir si l’incendie et l’abandon qui en découle ne porteront pas un coup fatal au vieil édifice.
Seul le chœur a été intégralement préservé. La nef, par contre, a été transformée en bar.
On trouve cependant encore des témoins du passé dans la nef, comme la chaire de vérité.
Le mobilier mérite à lui-seul un reportage détaillé. Hélas, trop de monde rend la chose malaisée.
Les fenêtres datent du XIXe siècle.
Les colonnes ioniques proviennent d’une chapelle d’un palais disparu.
Une ambiance solennelle est encore bien présente.
L’incendie, qui a complètement détruit la toiture, a endommagé les voûtes de briques.
Les voûtes ont tenu bon. En espérant qu’elles puissent encore protéger la chapelle en attendant une hypothétique restauration.
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