L’endroit visité aujourd’hui fait partie de ces innombrables cabines de signalisation ferroviaire désaffectées. En effet,
l’informatisation du réseau ferré belge a rendu inutile la présence d’agents dans les différentes gares du pays. Tout se gère
désormais à distance.
On appelle cela le progrès...
Mwouais... Le problème de tout informatiser est quand cela tombe en panne, il n’y a vraiment plus rien qui fonctionne. Et quand du personnel soit se déplacer, cela prend forcément plus de temps vu que ces agents sont concentrés à quelques endroits du pays au lieu d’être présent partout. Je ne parlerai pas non plus de la réduction du personnel que l’informatisation a entrainer, cela fait mauvais genre.
La SNCB aime bien ne pas prendre soin de son pourtant très riche patrimoine. Cette cabine, totalement préservée, est cependant en danger.
Quel est son avenir ? Probablement la démolition.
Bref, une visite très agréable dans un endroit tout droit sortie d’une époque hélas révolue.
On commence par la salle des relais.
Ce système qui a fonctionné pendant des décennies était d’une complexité incroyable.
La cabine contrôlait jadis la sortie d’une gare de triage ainsi qu’une bosse de triage.
Le bouton inférieur contrôlait un aiguillage, et le supérieur un signal.
Le tableau de contrôle optique. Tous les trains et circulation y figuraient.
Le pupitre de contrôle de la bosse de triage, désaffectée depuis une éternité.
Ça, j’ignore ce que c’est. Vestige d’une plaque tournante ?
Le scotch noir cache des voies qui ont été supprimées.
Un lieu bien agréable et préservé. Pour le moment...
Fin de visite. Merci à la SNCB...
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