Une énième petite filature familiale emportée par la mondialisation. Ce phénomène, adulé par certains, a provoqué un véritable
raz-de-marée dans notre petit pays. On ne compte plus les petites entreprises fermées dont la production a été envoyée de l’autre
côté du monde. Avec comme résultat des produits de moins bonne qualité et du chômage en plus. Que c’est beau...
C’est ce qui est arrivé à la Filature Les Bobines. Une fois les machines retirées, tout le reste, ce qui a le moins de valeur, a été laissé sur place.
Quant aux bâtiments, ils auraient pu être réaffectés pour pouvoir encore être utiles. Mais vu le long abandon et la lente dégradation, il
a fort à parier que le futur de la petite usine sera la disparition.
« Merci de vous inscrire dans le registre. »
« Nos ordinateurs connaissent quelques soucis techniques aujourd’hui... »
De grands hall vides.
Et parfois, des locaux plus petits et assez esthétiques.
L’installation électrique est encore en grand partie présente.
Venues d’un autre temps, ces bandes perforées commandaient les métiers à tisser. Tout ce qui a été imaginé dans cette usine se trouvez sur ces bandes.
Inutile de préciser la valeur de ces objets. Et pourtant, tout le monde s’en fout.
Un bureau dans la pénombre.
Quelques échantillons oubliés.
Et beaucoup de stock qui ne serviront jamais.
Jonction entre les bureaux et les ateliers.
Avant de reprendre la route.
Au revoir Filature Les Bobines.
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