L'univers carcéral... Un monde résolument à part et un microcosme négatif de la société.
Peu de choses positives ont eu lieu ici, et pour cause. Ceux qui ne méritaient pas d'être « libres » (ou plutôt « pas enfermés »)
ont été entassés dans ces petites cellules pendant parfois de longues années. Je ne les plains pas.
Quant au personnel qui a assuré la sécurité de l'établissement, on n'en retrouve aucune trace. De toute façon, tout le monde se
contrefout des gardiens de prison...
Fort bien préservée, elle présente le plan classique des prisons édifiées au XIXe ou au début du XXe siècle.
Totalement englobée dans le tissu urbain, la prison 19H offre aujourd'hui un havre de calme au milieu de la ville polluée et bruyante.
Les préaux.
Quatre sections de 40 cellules.
A gauche, les cuisines et ateliers. Au fond, le cellulaire. A droite, la chapelle.
La vaste chapelle.
Les locaux situés au rez-de-chaussée n’ont pu être visités.
Un mirador.
Visiblement, les agents en poste ici étaient armés. D’où la présence des trappes sur les parois du mirador.
Des boutons et des voyants. Pour peu, on se croirait dans un vaisseau spatial.
Non ?
Un long tunnel mystérieux.
Le centre médical carcéral.
Pour éviter des transferts risqués des prisonniers vers les hôpitaux, les grandes prisons sont généralement dotées de tel centre.
On y retrouve une radiographie, une salle d’opération et plusieurs cabinets médicaux.
Une cellule du CMC.
Un scialytique ! Cela faisait longtemps que je n’en avais pas vu.
La chapelle.
L’orgue a la particularité d’avoir deux claviers.
A l’intérieur de l’orgue.
Au coœur de la prison.
Au-dessus, un mini centre de sécurité.
Vue sur les trois ailes principales.
Une nouvelle aile a été construite à côté de la prison d’origine.
Les sections n’ont des cellules que sur un côté.
Retour à la partie historique.
Ici, on est dans une autre époque : des portes et des passerelles en bois, des cellules non pourvues de sanitaires
à l’origine, de minuscules fenêtres.
Au centre et à chaque niveau, de grands locaux presque modernes.
Aucune idée sur leur utilité.
Des escaliers en ligne droite.
Gare à celui qui loupe une marche !
Hors cellulaire, on trouve des ateliers d’un autre âge.
Le dernier gardien peut quitter les lieux. Il n’y a plus rien à surveiller ici.
L’un des nombreux services totalement gratuits offerts aux gentils détenus victimes de cette société qui ne les comprend pas.
Au dernier étage, vue sur le mini-centre.
On va tenter de sortir...
Pas par ici en tous cas !
A la prochaine.
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