Pour le retour à l'urbex, il fallait que nous tombions sur un spot au nom... comment dire... ridicule. Après avoir demandé à D-Kryptage Urbain et Kaptage si ce nom n'était pas une blague, ce n'est qu'en sortant que la justification d'un tel vocable apparut : une plaquette avec « Rouf Rouf » inscrit dessus. Un autre nom aurait été tout aussi valable : « Maison de l'Infection Pulmonaire » (cf. plus bas).
Et pourtant, la visite faillit ne pas se faire. A peine arrivés sur place, nous avons dû constater amèrement que
le syndrome Gustaaf était toujours bel et bien virulent. En effet,
une file d'attente se trouvait déjà devant l'entrée de la maison. A partir du moment où il y a plus d'explorateurs que de pièces
dans la maison (dixit D-Kryptage Urbain), autant passer son tour et faire preuve de patience. Et comme je n'aime pas les bains de foule...
Autant se faire une raison, l'exploration urbaine sera désormais comme aller à la boucherie d'un supermarché : on prend un ticket
et on attend gentiment son tour. Ou comme dans les parcs d'attraction, avant de pouvoir monter dans l'attraction phare.
A ce propos : les propriétaires des lieux abandonnés seraient vraiment très sympathiques s'ils pouvaient prévoir un petit quelque chose
pour rendre l'attente plus agréable. Pas de luxe inutile cependant. Un canapé en cuir et quelques boissons rafraichissantes me
suffisent largement. Merci d'avance.
A propos de la maison, que dire à part qu'elle est très richement meublée, jolie à voir, où l'archaïque côtoie le moderne et est
également très... puante. Un délicat fumet de rat crevé embaumait toutes les pièces de la bicoque. Finalement, je préfère
encore l'odeur du guano.
Je n'ai finalement qu'un seul regret : que les technologies actuelles ne permettent pas (encore ?) de restituer les odeurs des lieux.
Cela pourrait être sympathique.
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