Deux visites auront été nécessaires.
En 2012, j'ai dû me contenter des parties basses mais cette année, la porte était ouverte. Il n'en fallait pas plus pour que je m'y engouffre.
Pour ceux qui ont eu la chance d'y entrer, vous aurez certainement remarqué l'acoustique très particulière du lieu. Le moindre
petit bruit est amplifié d'une manière assez incroyable, sans parler de l'écho.
Juste en face de la tour, un gazomètre attend lui aussi sa démolition prochaine. Aucune ouverture dans celui-ci, à part quelques trappes
situées en hauteur. On n'y voit absolument rien et cela se ressent dans la qualité des photos.
De par sa fonction, il ne faut jamais tenter d'entrer
dans une tour en fonctionnement : le taux d'humidité y est de 100% et la chaleur intense, la respiration et la transpiration y deviennent vite
impossible. De plus, le risque d'infection biologique y est aussi très grand.
Tout de suite associée à une centrale nucléaire, une tour de refroidissement peut être implantée dans tout type d'industrie qui réclame
le refroidissement d'une grande quantité d'eau. Autre idée reçue, une tour de ce type ne « pollue » pas, elle ne génère que de la vapeur d'eau.
Commençons par les tréfonds du monstre de béton.
L’eau à refroidir dévalait les centaines de milliers de lattes en bois. Ces lattes ralentissaient la chute de l’eau et lui permettait ainsi de perdre plus de chaleur.
Arrivée au fond, l’eau repartait soit à l’usine, soit dans un cours d’eau.
Il n’y parait pas, mais l’épaisseur de boue est fort importante. Idéal pour y rester coincé...
Base de la tulipe. C’est par cet entonnoir inversé que l’eau arrivait dans la tour.
Impressionnant...
Au loin, la centrale électrique d’où venait l’eau chaude.
La base de la tour est ajourée pour assurer une bonne ventilation.
RIP Power Plant IM...
Sortie de la tulipe. L’eau était distribuée dans les canaux en béton, et dévalait ensuite le dédale des lamelles en bois.
La haute température et l’humidité extrême rendait cet endroit mortel à l’époque de son exploitation.
Emmuré vivant...
Seul le haut de la tour laisse poindre un petit coin de ciel et un espoir de sortie.
Vestiges de l’ancienne activité du quartier.
L’oubli et la décadence sont ici la règle.
Amen !
Contigüe de la tour, un gazomètre tout aussi voué à disparaitre.
Tentative de photographier l’intérieur dans le noir intégral et à main levée.
Adios !
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