À l’instar de Doel ou d’autres petites bourgades, Dust Village a été sacrifié sur l’autel du dieu pognon.
Chassés par les industriels, les villageois n’auraient de toute façon eu aucun autre choix que de partir. Véritablement envahis
par la poussière, les rares bâtiments survivants se révèlent inhabitables. Seul un petit ruisseau coulant au fond du jardin rappelle
qu’autrefois, la vie devait être bien paisible ici.
Se cachant au milieu de l’industrie lourde, une chapelle et une vaste maison attendent de s’effondrer sous les tonnes de poussières accumulées depuis une décennie.
Plus une âme ici.
Vestiges d’un four artisanal.
Madame a oublié son sac. Définitivement.
Saint-Latex, priez pour nous.
Muette à jamais.
La chapelle, dédiée à Saint-Brol.
Dieu est en travaux...
Nouveau modèle d’hosties.
Les restes du clocher pendouillent dangereusement au-dessus de la tribune.
La vue qu’avaient les villageois.
Mais ça, c’était avant. Adieu.
Bravo pour tous ces travaux photo. De très belles archives.
Un grand merci
L'exploration urbaine sert aussi à cela : garder une trace du passé.