Studio 31

janvier 2012

Un cinéma oublié.
Le genre d’endroit que j’apprécie tout particulièrement. Au moment de l’exploitation, un cinéma grouille de monde et de vie. On y vient en famille, entre amis ou pour quelques exceptions, en solo mais avec toujours un même but : passer un bon moment devant un film.
Une fois que l’exploitation cesse, cet endroit devient lugubre au possible avec ses grandes salles perdues dans les ténèbres. C’est ce qui est paradoxale : d’ordinaire, les gens n’apprécient pas l’obscurité mais une fois au cinéma, on s’y sent bien.

Par contre, voir ce vieux cinéma en cours de démembrement est un spectacle fort triste. Comme implorant la pitié et de l’achever le plus vite possible.
On devine encore comment ce cinéma devait être agréable à la belle époque. Puis on revient au temps présent et on ne peut plus que constater l’état lamentable dans lequel il se trouve.
Le titre d’Eddie Mitchell est tout indiqué pour décrire l’atmosphère du lieu.

Incursion pendant la pause casse-croûte des ouvriers. Un grand merci à eux de laisser le bâtiment ainsi sans surveillance pendant une bonne heure