Bienvenue dans le paradis de la rouille et de la démesure d’ECVB.
Les lieux visités aujourd’hui sont abandonnés depuis 1984 et - surprise ! - mise à part l’emprise du temps, très peu
de dégradation humaine n’est à déplorer.
Il n’est pas rare de voir des sites totalement ravagés par la bêtise après seulement quelques années. Ici, rien de tout
cela. On pourrait presque encore entendre le vacarme de la turbine ou ressentir la chaleur infernale des fours tant tout
semble avoir été abandonné il y a peu. Autre sujet d’étonnement : l’énorme majorité des manomètres et cadrans sont encore
parfaitement lisibles, malgré la poussière et l’humidité.
On ne peut être qu’impressionné par la grandeur et une certaine majesté de ce monstre de briques et d’acier. Un site qui
mériterait amplement d’être sauvegardé et protégé, mais qui reste dangereux à visiter.
Pour terminer, un petit historique s’impose : la première unité de production d’électricité sera installée en 1913. Une nouvelle centrale au charbon fonctionnera de 1959 à 1984. En plus de produire de l’électricité, elle fournissait également les industries voisines en chaleur. En 1993 lui succédera une turbine à gaz, construite juste à côté et démolie en 2013.
Mesdames & messieurs, donnez-vous la peine d’entrer.
La relique.
Un oublié.
Une des rares occasions d’accéder à l’air libre.
Le foyer de l’une des chaudières.
Salle de contrôle des chaudières.
Masque de protection pour l’entretient des chaudières.
L’une des gigantesques chaudières.
Le spectre.
« Mercure enlevé. »
Le ciel qui a été le mien pendant toute la visite.
Quand la nature s’incruste dans un milieu inhospitalier.
Les dimensions de la salle de la turbine.
« Défense de fumer. Risque d’explosion »
Groupe turbine-alternateur.
Autre salle de contrôle, autre état.
La cheminée de 127 mètres, la plus haute du pays.
Dans les ténèbres du sous-sol.
Réflexion.
Colonisation de l’acier.
Symétrie.
Le maître des clefs.
Le cadran souriant
Enregistreur à diagramme circulaire. Intact.
Les extérieurs.
Bye bye ECVB.
Comme pour les autres reportages, j'aurais bien fait un commentaire sur chaque photo. Mais celle qui m''a le plus interpellée, c'est la 030 : cette structure de métal rouillé, ces reliefs, j'adore. C'est le style de structure que je voudrais trouver pour un de mes luminaires... en porcelaine ... pour avoir un réel contraste entre le blanc et la douceur de la porcelaine, et la rugosité du métal ROUILLE.
Merci
Les commentaires sont là pour ça
Ce matériau, mine de rien, n'est pas si facile à trouver. Mis à part chez les ferrailleurs...
Et dans le cas d'ECVB, il y a aussi des années de poussières qui s'y sont accumulées. Poussières qui ne sont pas forcément bénéfiques pour la santé.
Mais c'est vrai qu'en intérieur, ça doit être pas mal.
On dirait bien qu'il faisait un peu sombre en effet. A l'inverse, j'en ai déjà lu qui se plaignaient qu'il y avait trop de clarté à l'intérieur, parce que la lumière est "agressive" du fait qu'il y ai des vitres partout... (trop de reflets, d'ombre,...).
On est jamais content hein ^^
Sinon j'aime parce que tu montres des vues inédites ! Dans ce milieu on montre toujours les mêmes, les machines - tuyaux - salles de commande, moins les petits détails. Sympa celle avec le cadran à moitié noyé et les plumes
C'est certain que vous n'auriez pas pu tout voir en une journée ! C'est immense, à refaire plein de fois.
Bravo en tout cas, il fallait oser y pénétrer et beau reportage photo de ce lieu oublié de tous
Avec les énormes surfaces vitrées, c'est clair qu'en plein soleil, ça doit être une autre histoire... C'est tout ou rien pour la lumière là-bas.
Pour la prochaine visite, on demandera un plan à l’accueil.