Dernier week-end avec un temps valable, j’en profite pour pousser jusque Gand.
On s’y croyait presque en été tellement le monde était présent (à mon grand dam !) et les températures pas vraiment de saison.
Ancienne capitale de Comté de Flandre, la cité qui a vu naître Charles-Quint possède un patrimoine historique incomparable.
Une journée pour en faire le tour est loin d’être suffisante.
La montée au beffroi restera un « grand » moment : trimballant mon matériel dans un dédale d’escaliers plus étroits les uns
que les autres, je freinais la progression des touristes se trouvant derrière moi. Je dois dire que j’ai apprécié cela ! Ils
n’avaient qu’à pas venir à Gand en même temps que moi. Non mais !
Les armes de la ville de Gand
Après avoir galopé comme un dingue dans la cité flandrienne, il faudra bien se préparer à affronter une nouvelle semaine follement enthousiasmante...
Saint-Michel terrassant le dragon.
La poste néo-gothique depuis le pont Saint-Michel.
L’église Saint-Michel. Fermée et en restauration.
Les façades du Quai-aux-Herbes
Ancienne voie capitale pour le commerce gantois, la Lys sert aujourd’hui au plaisir des touristes.
La célèbre enfilade des tours de Gand.
Gros plan sur le clocher de Saint-Nicolas.
Ensuite vient le robuste beffroi...
... et la cathédrale Saint-Bavon.
Proche de la démolition au XIXe siècle, la vieille église Saint-Nicolas est depuis en restauration.
Ici, un pan de mur en pleine décadence. Avant, c’était tout l’édifice qui était dans cet état.
A l’intérieur aussi, de lourds travaux ont été nécessaires.
Aujourd’hui, seule la nef est encore en chantier.
L’influence de l’architecture tournaisienne est fort présente dans cette église.
L’arrière du maître-autel.
Vestiges de la polychromie des voûtes.
Au pied du beffroi. C’est parti pour l’ascension des 257 marches.
Une des salles du beffroi.
Le gros bourdon Roland. Visiblement, nous avons ici sa troisième version.
La bête fait tout de même 5,6 tonnes !
Roland dans son ensemble. Il s’agit de la seule cloche de l’étage.
Un des escaliers larges de moins d’un mètre par endroit.
Gros plan sur la flèche inachevée de la cathédrale.
La seule vue sur le carillon, la salle étant fermée par une vitre.
Pour redescendre, on préfèrera l’ascenseur !
Les halles, accolées au beffroi.
Intérieur de Saint-Bavon. Les photos y étant interdites, vous n’aurez droit qu’à deux petites images.
Si l’extérieur n’a rien d’exceptionnel, l’intérieur est tout autre. Il s’agit d’une des plus belles églises que j’ai pu visiter.
Le palais épiscopal.
Château de Gérard le Diable. Datant du XIIIe siècle, il était la propriété d’un chevalier gantois, avant de passer aux mains de la Ville.
L’hôtel de ville. Construit en deux temps, on y voit la confrontation entre le gothique et le style renaissance.
La partie gothique, bien noircie par la pollution.
La Groot Vleeshuis, ou halle aux viandes. Achevée en 1419, la long de la Lys.
Le Gravensteen, ou château des Comtes.
Fondé au IXe siècle, il faillit lui aussi disparaître au XIXe siècle.
Finalement, il sera restauré et son apparence sera quelque peu modifiée. Il reste néanmoins l’un des plus beaux châteaux médiévaux de Belgique.
Manquant de temps (et d’énergie), je ne le visiterai pas.
Certains coins n’ont rien à envier au romantisme de Bruges.
En attente du train du retour.
Fin du week-end !
Je ne savais pas du tout qu'il était permit de grimper au sommet de certains édifices...
En général, l'accès (payant !) aux beffrois est aménagé pour les touristes.
Évidemment, pour les autres tours, c'est un peu plus compliqué...
Merci pour les infos, c'est à faire au moins une fois