Visite hautement touristique du Mont-Saint-Michel.
Comme tous les sites mondialement connus, on y retrouve un faune de touristes sans foi ni loi. On bouscule, on gueule, on ne
respecte rien et on pollue l’atmosphère.
Prendre des photos du lieu sans la vermine humaine a été une véritable gageure. Cela se ressent dans la qualité toute relative
de plusieurs photos. Désolé mais buter des gens pour pouvoir prendre des photos en paix n’est pas autorisé.
Heureusement, un soleil généreux était de la partie.
En route pour le Mont-Saint-Michel !
La digue qui relie le mont au continent. Construite au XIXe siècle, elle est responsable de l’ensablement de la baie. Dans un futur proche, elle disparaitra. Le mont retrouvera bientôt son caractère insulaire.
La baie totalement ensablée.
Sous des dehors bien innocents, ces terres sont pourtant un piège mortel pour quiconque voudrait s’y aventurer. Récemment encore, quatre personnes ont été victimes de ces sables mouvants.
A gauche, le soubassement des ruines de l’ancienne hôtellerie, effondrée en 1817. Au centre-droit, le treuil permettant de monter les vivres dans l’abbaye.
Le célèbre restaurant de la Mère Poulard et la Porte du Roy.
La Mairie.
La Grand’Rue, qui porte mal son nom.
Un des premiers bâtiments de l’abbaye.
L’extrémité est de la Merveille, bâtiment gothique de trois étages bâti à flanc de rocher.
L’entrée de l’abbaye, après la montée d’un escalier interminable.
La Merveille avec le Réfectoire au-dessus de la Salle des Hôtes (construites entre 1215 et 1220).
Les façades de l’abbaye et leur impressionnante verticalité.
La salle d’accueil des visiteurs de l’abbaye (ancienne salle des gardes).
La Salle des Hôtes.
La salle des Chevaliers.
L’ile de Tombelaine. Entre le XIe et XVIIe siècle, elle sera le siège d’un prieuré. Depuis, elle est abandonnée.
La chapelle Notre-Dame-sous-Terre, fondée en 966.
Statue de la Vierge entre la Merveille et les bâtiments de Robert de Torigni (1154-1164).
La cage à écureuils. Des prisonniers y étaient enfermés et devaient marcher sur place afin de faire remonter le treuil situé à l’extérieur du bâtiment.
Vue sur la rampe du treuil.
La chapelle basse dédiée à Saint-Martin, située sous l’église abbatiale.
L’église basse ou Crypte des Gros-Piliers. Son nom vient du fait qu’elle sert de fondation à l’église abbatiale. La grosseur des piliers s’explique par le poids qu’ils doivent supporter.
Le chœur gothique. Reconstruit entre 1446 et 1523, suite à l’effondrement du chœur roman d’origine.
La nef de l’église. Elle était à l’origine dotée de sept travées. Il n’en reste plus que quatre.
Les trois premières travées ont été détruites en 1776 suite à un incendie.
La façade classique bâtie suite à l’incendie de 1776.
La flèche de l’église (1898), surmontée de la statue de Saint-Michel terrassant le dragon.
Le cloître. Construit au XIIIe siècle, il jouxte le Réfectoire.
Ici, les moines venaient méditer.
Il a été réaménagé en 1966 en s’inspirant des cloîtres moyenâgeux.
Tout à gauche, trois ouvertures donnant étonnamment sur le vide. Il s’agit de l’entrée de la Salle Capitulaire, laquelle ne fut jamais construite.
Le bras gauche du transept, remanié au XIIIe siècle.
Le Réfectoire. Salle supérieure de la Merveille.
Ses fenêtres très étroites offrent une lumière particulière à cette salle.
La voûte en bois est identique à celle de la nef de l’église.
Une réplique de la statue de Saint-Michel qui trône au sommet de la flèche de l’église.
La sortie de l’abbaye. Au sommet, on retrouve les trois arcades du cloître donnant dans le vide.
Ces murs représentent un exploit technique. Rien que les moyens de l’époque et l’inhospitalité du rocher forcent le respect.
La terrasse de l’église, surmontant Notre-Dame-sous-Terre.
De ce côté, l’abbaye offre plutôt le visage d’une forteresse inexpugnable.
Fin de visite.
Coucher de soleil sur la baie du Mont-Saint-Michel.
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