Une fois n’est pas coutume, pour cette suite consacrée à Blankenberge, je ferai une incursion jusque Wenduine et Zeebrugge,
deux stations voisines de ma ville côtière préférée.
Etant au beau milieu du mois de février, je me suis retrouvé la plupart du temps assez isolé lors de ma visite. Visiter un lieu
touristique hors saison n’est pas chose habituelle, me direz-vous.
Et comme étant abonné au mauvais temps, là aussi, je n’ai pas eu à me plaindre...
Cette série constitue en quelque sorte la suite de ma visite faite le
11 novembre 2007.
Si lors de cette première escapade, je suis tombé sur un orchestre de rue sortant de nulle part, cette fois-ci, c’est le
carnaval qui battait son plein : la place était remplie d’attractions foraines et je décidai de m’éclipser juste avant le
début du cortège.
Les bains de foule, ce n’est définitivement pas pour moi.
La résidence du Comte Jean, juste en face du Pier. Construite dans les années 30, elle constituait à l’époque la référence en matière de luxe et de confort.
Le premier bâtiment construit en hauteur sur la digue. Si les premiers exemplaires avaient encore un souci d’esthétisme, les bunkers construits à partir des années 60 ne s’embarrasseront plus de tels considérations.
Les vestiges de la Belle-Epoque. Patience, ils vont bientôt disparaître...
Le commencement de la Zeedijk, côté Zeebrugge.
La solitude de la plage en hiver.
Les dégâts causés au Pier par la tempête de 2007, toujours pas réparés presque deux ans plus tard.
La digue. Au centre, les fantômes des anciens hôtels Continental et Excelsior-Belle-Vue.
Le Casino, et à sa gauche, l’ancien Hôtel des Bains.
L’ex-Bristol (en rouge), le Petit Rouge (en jaune...) et le Pauwels-D’hondt (en blanc).
La partie la moins attractive de la digue, vers Wenduine.
A l’autre bout de la Zeedijk, la jetée du port de Blankenberge.
Au loin, la jetée et les buildings de Wenduine.
Le Petit Rouge et à sa droite, le Pauwels-D’hondt. Si l’un a été sauvé (même en étant mutilé), l’autre pourrait bientôt disparaître...
Depuis le Pier, vue sur la digue naturelle, cernée par le béton.
Les 350 mètres de la passerelle du Pier, seul élément à n’avoir pas été reconstruit au début du XXIe siècle.
Sommet du beffroi du casino. Des vestiges des mosaïques sont encore décelables dans la partie peinte en turquoise.
Le Petit Rouge. Sa rénovation a au moins eu le mérite d’avoir sauvegardé cette belle façade old-timer.
Le Pauwels-D’hondt en gros plan. Il était autrefois couronné de deux frontons ouvragés, à chacune des extrémités. Il abrite aujourd’hui l’un des plus grand lunapark de la côte.
Encore un qui vit ses derniers jours, dans une des rampes d’accès à la digue.
Monument à la gloire des pêcheurs, au pied du phare.
La mer, bien agitée...
Les jetées ont toujours été un rendez-vous prisé des pêcheurs.
Les 3 kilomètres de la digue de Blankenberge. Tout à droite, le phare qui dominait, jadis, cette digue.
Galerie du parc de Blankenberge.
Construite au début du XXe siècle, au fond du port de plaisance.
Un restaurant où les francophones ne sont pas les bienvenus.
De Smet de Naeyerlaan. Le carnaval va débuter, je m’éclipse.
Le paysage de Wenduine est décidément bien comparable à celui de Blankenberge. Les villas Malvina et Wadi, en cours de classement mais pas encore sauvées pour autant.
La digue de Wenduine, et au fond, la grande esplanade.
Le monument érigé en l’honneur de Paul de Smet de Naeyer. Gantois d’origine, il fût Premier Ministre entre 1898 et 1907. Il favorisera l’essor économique de la Belgique du début du XXe siècle.
La longue plage entre Wenduine et Le Coq. Endroit encore quelque peu sauvegardé de la pression immobilière.
Au sommet du Spioenkop. La vue s’étend sur des kilomètres... sauf aujourd’hui à cause du ciel bien trop bas.
Wenduine, et à l’arrière, les polders flamands.
La côte vers l’ouest. Tout au fond, on distingue à peine l’Europacentrum d’Ostende.
L’hôtel de ville de Wenduine, et semblant faire corps avec celui-ci, l’église.
Au loin et dans la brume, les tours de Bruges.
La Route Royale, entre Wenduine et Blankenberge.
La Leopold II-Laan, longeant la digue.
L’hôtel de ville de Wenduine, construit à cheval sur la rue au début du XXe siècle.
L’église de l’Exaltation de la Sainte-Croix (Kerk van de Heilige Kruisverheffing).
Si la paroisse a été fondée en 1180, l’édifice actuel resta longtemps inachevé. Seul le chœur et la tour seront construits en style gothique maritime.
Les nefs et le transept ne le seront qu’en 1907, suite à la hausse de population qu’a connue Wenduine au tournant des XIX et XXe siècles. Ici les nefs, séparées du reste de l’édifice par une paroi vitrée.
Le chœur, à fond plat. Un bateau suspendu rappelle que l’église était autrefois vouée aux pêcheurs.
Le traditionnel monument aux morts, devant l’église.
La fin de journée approche, direction Zeebrugge.
Le pont Straus et l’écluse donnant sur le canal de Bruges.
Le monument de commémoration de la libération du port par les anglais pendant la guerre 14-18.
Le Residence Palace, sur la digue de Zeebrugge. Monument classé.
La petite digue de Zeebrugge.
Dernière vue sur la plage. La suite au prochain numéro.
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