Lieu de loisirs bien connu (et fréquenté) dans mon coin de Belgique, le Mont de l’Enclus possède néanmoins encore quelques endroits préservés.
Faisant partie de la chaîne de colline Mouscron-Anzegem (à défaut d’avoir des montagnes, on a des collines...), il culmine à
149 mètres au milieu de la plaine de l’Escaut.
Bien qu’à cheval sur la frontière Hainaut-Flandre Occidentale, on vous y reçoit dans votre langue. Les gens du coin sont bien
loin des querelles communautaires. Les panneaux routiers offrent parfois des situations cocasses. Notez les subtilités du lieu :
la colline se nomme Mont de l’Enclus/Kluisberg mais les communes respectives où elle se situe s’appellent Mont-de-l’Enclus et Kluisbergen.
Si du côté des cafés et restaurants le monde est bien (trop ?) présent, au cœur du bois, en revanche, le calme est roi. La meilleure
saison pour y aller est bien-sûr l’automne.
Pour ceux qui voudraient tout de même se mêler à leurs semblables, une piscine en plein air (Kluisbos) se trouve près du village de Ruien. Et au sommet, on trouve une tour « d’observation ». A l’époque de sa mise en service à des fins touristiques, elle émergeait de la crête des arbres. Ce n’est plus vraiment le cas aujourd’hui. Cette tour blanche serait le vestige d’une ancienne chapelle dont les origines ont été oubliées.
Au pied du Mont de l'Enclus, en arrivant par Escanaffles.
Une des nombreuses villas construites au XIXe siècle à flanc de colline.
Le coin est véritablement envahi par ce genre de totems des temps modernes.
Vue sur le village de Ruien sur le côté nord du mont.
Cette route est régulièrement empruntée par la classique cycliste du Tour des Flandres. Déclivité moyenne de 11%. Avis aux amateurs.
Quand je parlais d'envahissement... Mal nécessaire qui vous permet tout de même d'avoir l'électricité chez vous, et donc de consulter ce magnifique site sur lequel vous êtes.
Plus au loin, la vue se dégage.
Dans l'ascension nord (côté flandrien) du Kluisberg.
Pendant ce temps-là, une bande de motards passe tranquillement.
La centrale Electrabel de Ruien. Construite en 1958, il s'agit de la plus importante centrale thermique de Belgique (charbon et gaz). Elle alimente le marché belge (principalement) et français.
Vieille bicoque abandonnée. Vue l’emplacement, le terrain doit valoir de l’or.
C'est toujours triste de voir un lieu de vie mourir lentement, oublié de tous...
On pénètre doucement au cœur du bois. Le silence remplace les bruits de circulation, l'impression de solitude nous gagne.
Jeux d'ombres et de lumière.
Le ciel n'est presque plus visible, un manteau végétal protège ce lieu du monde extérieur.
Vert, j'espère.
Un des quelques sentiers traversant la forêt. Les clôtures ont été rendues nécessaires pour protéger la faune et la flore.
Des restes de... Mais de quoi ? Les sagouins qui ont laissé ça là mériteraient des baffes.
Un arbre à terre. Les jeunes pousses sont prêtes à prendre la relève.
Petite clairière.
Un des rares dolmens de Belgique. Je vous présente Meetje en Peetje.
Vue de l'autre côté.
Variation de couleurs sur la roche.
Est-ce un vrai dolmen gaulois ? Ik weet het niet.
Les géants figés pour toujours. Ils étaient là avant nous, et y seront bien longtemps après nous.
Les flancs de la colline peuvent être assez abrupts. La prudence reste de mise.
Barrière infranchissable.
Escalier et puits de lumière.
Au soleil, les feuilles bien vertes. Celles à l'ombre n'ont pas cette chance.
Dans les branches, les oiseaux. On les entend mais on ne les voit pas.
Retour à la civilisation.
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