L’urbex, c’est Dallas et je parie que vous fredonnez ce célèbre générique ♪♫♪
Mais si, cette vieille série américaine des années 70/80 racontant la guerre sans merci menée par quelques familles texanes
dans l’industrie pétrolière.
L’urbex c’est devenu ça : un soap-opéra pathétique.
Je ne suis pas pour la paix dans le monde, non. Déjà parce que je n’en ai sincèrement rien à foutre et ensuite, parce qu’elle tout
simplement impossible. Jamais dans l’histoire humaine, elle n’a été possible. L’être humain n’en est tout simplement pas intellectuellement
capable.
Et puis, je suis devenu tellement cynique que lorsqu’un nouveau conflit éclate, je m’amuse à imaginer les conséquences. Et j’attends
tapi dans l’ombre le moment où un con plus con que les autres poussera LE bouton rouge et fera tout péter. Ça arrivera bien un jour ou
l’autre. Patience mes amis
Façon, nous sommes trop nombreux sur Terre, il est temps de nettoyer un peu tout ce merdier.
La paix dans le monde ?
Et les gestes barrières
Ramené au petit monde pourri de l’urbex, le constat reste le même.
D’un hobby encore confidentiel il y a une grosse dizaine d’années, la médiatisation de quelques « stars » de la discipline a attiré comme
des mouches sur une merde tout un florilège de débiles consanguins. Inutiles de vous sentir visés par mes insultes, vous n’en faites pas
partie puisque vous êtes en train de me lire. Non, mes cibles sont ceux qui ont transformé l’exploration urbaine en exploration à la chaîne,
une sorte d’industrialisation de l’urbex.
« Plus nous faisons de spots, meilleurs nous serons, et peu importe si nous vandalisons, fracturons ou visitons des lieux qui ne
sont pas abandonnés. »
Je vise aussi ceux qui ne s’intéresse qu’à leur (petite) bite
en pensant qu’ils ont la plus grosse, ceux qui croivent (sic, hein !) qu’ils sont uniques, les plus beaux, les meilleurs.
Je me marre !
Et qui dit débiles consanguins dit guéguerres puériles continuelles. Pour s’en convaincre, il suffit de faire partie comme moi de plusieurs
groupes urbex sur Facebook™.
Prenez une classe de maternelle et voyez comment les enfants peuvent s’y disputer pour un rien. L’urbex, c’est pareil. Et du même
niveau.
On critique les uns pendant que les autres traitent encore d’autres de casseurs pendant que les premiers se font insulter par un autre
groupe sorti de nulle part et se proclamant être la conscience morale de l’urbex.
Moi, je mange mon pop-corn et je compte les points. J’adore ça ! Surtout, ne vous arrêtez pas, vous êtes très divertissants (à défaut
d’être bon en photo et/ou en explo).
Cela va même à hurler quand un explorateur fait la même photo qu’un autre. Forcément ! Il y a de plus en plus d’urbexeurs et tout ce petit
monde se retrouve dans les mêmes endroits. Logique que les mêmes photos reviennent incessamment.
À propos des créateurs des règles de l’urbex, deux sujets qui leur feront avoir un AVC : l’urbex payant et la visite de
biens immobiliers à vendre. Le premier, beaucoup d’entre nous l’avons fait (et moi le premier) pour une multitude de bonnes ou de mauvaises
raisons. Personnellement, parce que j’en avais envie. Point.
L’autre pratique n’a pour but que d’avoir une exclusivité et faire le buzz, rien d’autre. Pouvoir dire « je suis le seul à l’avoir fait ! ».
Et quoi ? Hein ?! Pas de réponse ? C’est normal.
Une guerre de haut niveau
Un autre point me fait hurler de rire : ÉCHANGER DES ADRESSES, C’EST PIRE QUE D’ADORER SATAN.
L’échange d’adresse est la mal absolu. Si, si. Échangez des adresses, et vous attraperez des maladies qui n’existent plus depuis
le Moyen-Âge.
Un peu de sérieux ! L’échange d’adresses est presque le seul moyen d’avoir de nouveaux spots. La durée de vie de ceux-ci est devenue
tellement limitée qu’utiliser les anciennes méthodes (recherche d’indices, d’historique, recoupement d’infos, etc.) n’est plus possible
parce que quand vous aurez trouvé le spot, celui-ci aura déjà été vandalisé.
Maintenant, échanger avec n’importe qui est évidemment l’erreur à ne pas commettre. Mais comment connaitre quelqu’un à travers Internet ?
C’est le grand problème de notre société actuelle. On raconte ce que l’on veut derrière un PC ou un smartphone.
Le sort réservé à ceux qui échangent des adresses
Quant au niveau bac-à-sable d’innombrables urbexeurs, il n’est que le reflet de notre belle société.
Qu’est-ce qui est le plus important de nos jours ? Paraître. Faire parler de soi, en bien ou en mal. Être reconnu. Avoir un statut.
Et sur les réseaux sociaux, avoir le plus d’abonnements. Certains trouvent là-dedans leur raison de vivre. C’est pathétique.
Et que dire des suiveurs de ces pseudo-stars ? Je les appelle « le cheptel ». On leur dit quoi aimer et quoi penser (cf. les influenceurs),
ces abrutis acquiescent sans réfléchir. De plus, ils défendront bec et ongles leurs idoles quand celles-ci seront prises à partie. Tout
aussi inutiles mais tellement nombreux, c’en est effrayant.
Au milieu de ce cloaque, l’exploration urbaine, ses lieux et les quelques irréductibles qui ne pratiquent l’urbex que pour le plaisir.
Parce que les lieux abandonnés sont victimes des trop nombreux explorateurs et des vandales. D’ailleurs, peut-on encore parler d’endroit
abandonné quand des autocars entiers débarquent des dizaines d’urbexeurs chaque week-end ?
Parce que les explorateurs eux-mêmes sont victimes des comportements de merde de trop de connards. Nous avons acquis une réputation dégueulasse
à force de voir des lieux incendiés, dégradés, avec parfois des agressions physiques sur les propriétaires ou gardiens. Où va-t-on ?
Et ce uniquement pour quelques photos et quelques likes ?
J’en suis arrivé à un point où j’espère qu’un jour, il y a aura un incident grave. Peut-être que cela aura l’effet d’apeurer les plus stupides d’entre-nous. Mais je n’y crois pas, le con n’a peur de rien.
« Vos likes sont ma nourriture spirituelle »
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Si vous ne voulez pas, bien, ok, comme vous voulez
Personnellement, je continue mon petit bonhomme de chemin dans l’exploration urbaine. Même si je peste de plus en plus sur le milieu, ce
ne sont pas les connards qui détruiront ma passion.
Je continue à ma façon et c’est tout ce qui compte pour moi.
Bisous.
Quel plaisir de te lire. J'ai bien ri en ce qui concerne l'échange d'adresses. Je suis dans un groupe FB et certains devraient vraiment descendre de leur piédestal et arrêter de se prendre pour les Dieux de l'Urbex.
Mais de rien
En effet... Ils ne sont rien d'autres que des explorateurs comme les autres mais voilà, le sens des réalité est un luxe pour certains.